Amusant - enfin si ce n'était pas dramatique - que ce débat sur le pétrole. Pour moi qui dispose d'une voiture, je ressens évidemment les effets de l'augmentation du baril de brut. Il y a peu à 66 dollars et demain à 100, ou plus ? Les spécialistes l'envisagent... Et nous à la pompe, comme les Shadoks, on trinque.
Le grand débat de l'été, c'est donc TIPP ou pas. Comme si c'était là la solution. Oui, il y a un réchauffement climatique et oui, topus les experts s'accordent pour dire que le pic où l'on dépense plus de pétrole que l'on n'en trouve se situe entre 2006 et 2020, entre demain et après-demain donc .
Certes, comme le montre Courrier International , c'est la guerre à l'intox sur Internet et dans les médias. Des lobbyes pétroliers qui veulent faire croire que le réchauffement est un canular et que le pétrole coulera toujours à flot... Et en France, un grand débat sur le rétablissment de la TIPP ou pas, car pour beaucoup d'entre nous qui sommes au bout du tuyau et qui ne voient pas beaucoup plus loin la crise pétrolière et écologique actuelle se résume à deux très simples questions : combien va nous coûter le plein d'essence de demain? Le trop perçu par l'état va t'il être redistribué et comment ?
Personne ou presque ne pense et encore moins n'affirme que ce trop perçu pourrait y être utilisé pour investir dans les énergies renouvelables. J'ai trouvé un communiqué des Verts intitulé 'TIPP: le Statut quo n'est pas responsable' qui va dans ce sens.
En voici un extrait : " En effet, il va falloir prendre l’habitude de vivre dans l’ère du pétrole cher, il est donc nécessaire et urgent de mettre en place des solutions permettant d’amortir le choc et d’imaginer des alternatives énergétiques, pour que les consommateurs ne soient pas les dindons de la farce, payant toujours plus, sur fond de bénéfices colossaux des grands groupes pétroliers. Les Verts sont favorables à ce que les recettes supplémentaires de TIPP générées par la hausse du pétrole soient affectées à une politique résolue d’économies d’énergie, et au développement des transports collectifs." C'est du bon sens, mais si c'était justemment cela qui était tout de même un peu révolutionnaire aujourd'hui ?
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