On parle de milliers de morts, que ce soit dans l'excellent article du Monde ou dans n'importe quel autre média. La Nouvelle Orléans est détruite à 80% , 80 000 habitants de bloqués dans une ville en proie au pillage et sans eau potable; trois grands états de touchés (La Louisiane, le Mississippi et l'Alabama); des détails crus et morbides qui commencent à grossir les dépèches AFP...
Et ce n'est pas fini car l'ampleur réelle du désastre est encore à peine estimée.Les repercussions sont multiples (des risques d'épidémies, au pillage, aux maladies et aux multiples problèmes potentiels d'environnement). On parle de trois mois avant que les habitants puissent revenir et de trois de plus pour rétablir l'eau et l'électricité... On parle de bandes qui tirent sur les hélicos de secours, de pillages, d'émeutes, d'habitants perdus dans une ville inondée où il n'y a plus d'eau potable, de maladies potentielles.
Mais que l'on se rassure, comme vue hier soir 31 octobre sur Le Journal de l'Economie de LCI : c'est bon la Bourse américaine n'a pas baissée. Mieux, elle a même un peu montée. Bref, that is OK, Madame La Marquise en remake américain.
- " Pourquoi? " demande le présentateur mi-triste-parce-qu'il-le-faut, mi-heureux-parce-qu'il-est-journaliste-économique-et-que-c'est-une-bonne-nouvelle tout de même.
- " En effet la Bourse se maintient et évolue même un peu. Les investisseurs ont anticipé. Oui, quelques petites semaines de difficiles sont à prévoir pour les entreprises et en particulier pour le pétrole avec toutes ces plateformes échouées et en perdition, mais à long terme, c'est bon : les contrats de recontruction seront importants. Tout est à rebâtir. " dixit grossomod la voix off du correspodant permanent à Wall Stree.
Donc c'est le bonheur, n'est-ce-pas ?